par P. Michaille
Ce bulletin mensuel est consacré ce mois-ci aux compteurs Linky. On peut y lire notamment :
LINKY : les bénéfices pour les consommateurs se font attendre
Le médiateur avait soutenu le fait qu’un dispositif de suivi de la consommation en temps réel et son équivalent en euros accompagne systématiquement les compteurs communicants : Grâce à un afficheur dans le logement, les foyers auraient pu suivre leur consommation d’électricité en temps réel, permettant ainsi de les sensibiliser et de les aider à mieux la maîtriser, comme c’est le cas de la consommation instantanée de carburant dans les voitures. En vain.
Répondre aux questions des consommateurs
Porteur d’un pacemaker, cet abonné voulait s’assurer que les ondes ne risquaient pas de perturber son appareil. En l’absence de réponse du distributeur, il a décidé de saisir le médiateur. Voilà un exemple de litige facile à régler, qui n’aurait pas dû arriver en médiation si la réclamation avait été correctement traitée par les opérateurs.
LINKY vu par L’UFC-QUE CHOISIR
L’association conteste l’intérêt des compteurs communicants et s’est opposée à leur généralisation sur le terrain législatif et juridique, malheureusement vainement. Elle en a toujours critiqué le réel intérêt consumériste, et le déficit criant d’information : Les consommateurs n’ont jamais été au coeur du projet des compteurs communicants.
Tout comme le médiateur, et dans l’esprit de la directive européenne, elle considère nécessaire que l’information soit accessible en temps réel et dans le lieu de vie.
Et de conclure : « On peut dire que le déploiement des compteurs communicants, en particulier sur l’électricité, s’est fait en dépit du bon sens et sans les consommateurs. »
Une réponse à “LINKY : la lettre du médiateur national de l’énergie – Mai 2017”
L’ANFR maintient que Linky n’est pas dangereux
« Ces faibles niveaux d’exposition relevés en laboratoire et chez des particuliers confirment que la transmission des signaux CPL utilisés par le Linky ne conduit pas à une augmentation significative du niveau de champ électromagnétique ambiant » conclut l’ANFR dans son communiqué. Si le niveau varie effectivement beaucoup selon la configuration du réseau électrique, les appareils branchés et la génération du compteur (G1 ou G3), les niveaux d’émission du boitier ou lors de la transmission via CPL restent très inférieurs aux limites légales, et très proches des niveaux des compteurs classiques.