par P. Michaille à partir du document fourni par Magali LIONS
Enfin nous avons des mesures des perturbations créées par les Linky !
Le rapport technique de Raymond TRICONE* sur les émissions CPL du système LINKY fournit des mesures des niveaux, des fréquences et de l’occurrence des signaux Linky qui s’ajoutent aux parasites que le réseau électrique transporte habituellement (arrêt-démarrage de moteurs, causes naturelles : foudre, etc.).
*NB : Ancien électronicien au Centre d’Etudes et de Recherches Techniques des Sous-Marins de la Direction des Constructions Navales de Toulon (DCN/CERTSM)
MESURES PHYSIQUES DANS LES LOGEMENTS
R. Tricone a mis en évidence :
– Dans des appartements de Toulon non équipés de Linky, alors que les voisins le sont : la présence de signaux dans la plage de fréquence Linky avec une amplitude de 4 V (parfois supérieure), par trains d’ondes séparés d’une durée pouvant atteindre une quinzaine de secondes.
– Un relevé effectué pendant plus de 6 heures montre la répétition incessante des trains d’onde circulant sur le réseau électrique.
– Dans une maison du Revest-les-eaux, non équipés de Linky, alors que les villas voisines situées à 30 m le sont, l’amplitude atteint 20 V.
En conclusion, les signaux Linky ne s’arrêtent pas au compteur : il en suffit d’un pour polluer tout l’immeuble ou le quartier. Cette constatation (évidente, en l’absence de filtre) justifie que les actions de refus soient menées en groupe, au niveau d’une commune qui est le propriétaire des réseaux.
NB : le rapport exprime les mesures en Vpp (« volt peak-to-peak ») que j’ai traduit par « amplitude ».
IMPACT PHYSIOLOGIQUE
La norme NF EN 50065-1 pour la tension de sortie de l’émetteur s’exprime avec les amplitudes maxi suivantes : pour le Linky G1 — 3,73 V ; pour le Linky G3 — 14,14 V ; or pour le G3, les mesures atteignent 20 V.
Le rapport fait référence à Martin H. Graham, professeur en Génie électrique (université de Berkeley, Californie), qui a mis au point un appareil pour mesurer la pollution (parasites) sur les réseaux électriques. L’unité utilisée est le « Graham-Stetzer » : 1 GS = 24 V/s ; il est recommandé de ne pas dépasser 50 GS (certains sujets sont sensibles dès 27 GS).
Les mesures de transitoires Linky faites avec cet appareil (« microsurge-meter » : mesureur de micro-impulsions) atteignent 1300 GS, mais la mesure est amortie par le temps de réponse de l’appareil, et la valeur réelle est plus élevée.
Raymond TRICONE conclut donc : « Nous sommes loin des 50 GS préconisés par Martin H. GRAHAM. Ce pourrait être là l’explication du mal-être ressenti par certaines personnes depuis l’installation des compteurs LINKY. »
2 réponses à “Linky : Des perturbations … qui dérangent !”
[…] plus élevés. • On mesure bien des signaux dans les logements voisins non équipés de Linky (voir article précédent). • II est nécessaire de réaliser des mesures additionnelles sur des dispositifs électriques […]
Bonjour,
Article très intéressant. Mais impossible de trouver l’article de base dans lequel le Pr Martin H Graham créé le « GS » et mentionne les niveaux à ne pas dépasser.