L’enquête a fait l’objet de 127 réponses sur 3 450 logements à Venelles (soit 3,6 %), ce qui ne lui donne aucun caractère de représentativité. Il est néanmoins intéressant d’analyser les réponses des personnes qui se sont manifestées, dans la mesure où tout un chacun avait droit à la parole.
1) Logements : la réponse est NON : il n’est pas souhaitable de favoriser de nouvelles résidences dans aucun site disponible, il ne faut pas agrandir la zone urbaine existante, et ne pas la densifier non plus.
2) Services publics : les équipements doivent être localisés en centre ville, sauf les écoles qui doivent être créées dans les quartiers.
3) Transports : la gare est plébiscitée, les parkings de persuasion plutôt désirés, mais c’est surtout la sortie d’autoroute au niveau des Michelons qui est attendue.
4) Activité économique : les réponses s’opposent au développement de l’activité économique et aux emplois. La zone d’activité ne doit pas être agrandie, et surtout pas au-delà de l’autoroute. Elle ne doit pas être réduite non plus, pas plus que la zone agricole.
5) Par contre, la construction d’un centre culturel est bien accueillie (ce qui peut justifier les réponses négatives à des logements aux Michelons).
Pour mieux comprendre les motivations de ceux qui ont répondu, il aurait été intéressant de connaître à tout le moins l’âge des personnes qui ont répondu.
P. Michaille – CIQ de Venelles
3 réponses à “L’enquête « Venelles demain »”
Les conclusions générales si bien rédigées par Patrick font un constat bien triste de la population de Venelles : surtout ne rien changer, on ne veut pas de gêneurs chez nous, restons entre soi. Belle ouverture d’esprit propice au progrès. Je ne peux pas croire qu’il reflète la réalité d’une commune si riante, dynamique et sympathique !
Il ne faut pas oublier qu’un tel questionnaire reflète tout d’abord l’opinion de ceux qui l’ont rédigé, et qu’il génère inévitablement des opinions « conformes ».
Peu ou pas de questions ouvertes, les vraies questions qui fâchent ne sont pas abordées, ou sont rédigées en orientant les réponses de manière canalisée.
Le questionnaire d’Arnaud Mercier est beaucoup plus ouvert et ses conclusions seront intéressantes à exploiter.
Venelles est une commune agréable, riche et les gens ne veulent pas que cela change on retrouve cela dans des communes de ce type (c’est le syndrome du château fort, le dernier entré tire le pont levis derrière lui).
Evidemment ce type de raisonnement est incompatible avec la gestion d’une commune, et cela montre aussi les limites de la démocratie participative.
Tu as raison Maurice, ce questionnaire ne reflète que l’état d’esprit de l’équipe municipale qui l’a concocté. Contrairement à une démarche participative, les questions sont fermées (pour ou contre) sur des solutions prédéfinies, sans réflexion sur le fond : comme quoi, la démagogie n’est jamais éloignée d’un simulacre de démocratie. Les vrais gagnants sont les 96% de Venellois qui ne sont pas tombés dans le piège !