Le projet de métropole marseillaise est un projet complexe pour lequel les simples citoyens que nous sommes ont du mal à se faire une opinion. Nous pensons également que ce projet présente des enjeux importants à la fois pour notre région et pour notre commune.
Ce projet permet-il de promouvoir un développement économique plus harmonieux pour notre région, ou au contraire, risque-t-il de faire perdre son identité à notre commune et de supprimer la démocratie de proximité ?
Pour essayer de répondre à ses questions, de mieux connaître les arguments des défenseurs et des opposants au projet, nos deux associations (CIQ et AVEC) organisent une table ronde
Participeront au débat :
– Robert Chardon, maire de Venelles
– Jacques Bucki, maire de Lambesc
– Jean Luc Chauvin président de l’Association des Entreprises du Pôle d’Activités d’Aix en Provence UPE 13
– Gilles Pipien, ingénieur général des ponts et chaussées, ancien directeur de cabinet du ministre de l’environnement.
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Une réponse à “Le projet de métropole, vous êtes pour ou contre ?”
Je regrette de n’avoir pas été disponible pour cette table ronde très intéressante, mais mon voyage était programmé depuis très longtemps … Merci à Jacques Révy pour la préparation, l’animation et la rédaction du compte rendu détaillé de cette soirée importante à Venelles !
Les arguments sont connus (voir mon article sur la journée du 21 décembre 2012), ils ont été exprimés et bien exposés par les interlocuteurs : attrait d’une métropole pouvant jouer un rôle significatif sur la scène mondiale d’un côté, réticences vis-à-vis de la ville, de son état économique et social, de la gestion de la ville avec les impôts que cela entraîne, de l’autre.
Mais à l’opposé des autres métropoles qui se sont créées en France, Marseille n’attire que les Marseillais, mais pas vraiment les Provençaux, qui préfèrent se loger ailleurs, d’où ces inextricables déplacements journaliers !
On nous rabâche que les transports iront mieux avec la Métropole, mais où est l’analyse des freins qui ont créé la situation actuelle ? On parle de diminuer le « mille-feuille » administratif, qui coûte cher aux contribuables que nous sommes : mais quels doublons va-t-on supprimer, avec le département et avec la région ? Et surtout, que devient le citoyen dans tout ce remue-ménage ? Comment sera-t-il représenté au Conseil de la Métropole : par des grands électeurs, comme au Conseil général, dont on dénonce l’impéritie pour justifier la Métropole ?
Tant qu’il n’y aura pas de débat ni de réponse claire sur le sujet de la démocratie au sein de la Métropole, ne nous étonnons pas que les citoyens ne s’y intéressent pas – et répondent par prudence qu’ils n’en veulent pas !