Position du CIQ sur les panneaux de publicité, préenseignes et enseignes
1) Bien qu'association agréée pour la défense de l’environnement, le CIQ de Venelles n’a pas été admis à participer aux travaux de la commission préfectorale qui regroupait les publicistes, les commerçants et la municipalité. Bien que les intérêts de ces trois groupes ne soient pas confondus, on ne peut pas dire qu’il y avait une opposition citoyenne dans cette commission. De ce fait, le CIQ n’est pas partie prenante au nouveau règlement.
Le texte du nouveau règlement nous a été présenté par M. Granier au cours d’une réunion demandée par le CIQ en octobre 2010, mais en précisant bien que le texte désormais final devait être voté lors d’un prochain Conseil municipal, sans en communiquer la date.
2) Le découpage en 3 ZPR focalise le sujet sur la ZPR2, la zone d’activité comprise entre l’avenue de la Mouliéro et les Logissons.
3) En ce qui concerne la publicité, le nombre de panneaux est restreint (MacDo de Pertuis, Castorama d’Aix, …). En fait, ce type de panneau n’a pas d’impact mesurable sur le chiffre d’affaire de ces sociétés, mais le retour sur investissement est probablement très faible. Il n’y aurait donc pas de difficulté à les interdire purement et simplement, comme en ZPR1.
4) Les préenseignes et les enseignes présentent la caractéristique de toucher directement à la vie économique de Venelles : il faut que les commerçants soient visibles, même s’ils ne sont pas sur la nationale, et que les consommateurs puissent les trouver facilement. Il s’agit en fait d’un problème d’information, qui peut être résolu par d’autres mesures que de grands panneaux : plans d’information interactifs aux entrées de Venelles par exemple.
5) Les pré-enseignes existantes se classent en 2 catégories : des panneaux de taille publicitaire (12 m2) et des panneaux de taille limitée (environ 2 m2) sur du mobilier urbain (même taille que pour les annonces municipales : activités culturelles, par exemple).
Le fait que des grandes marques (Renault, Peugeot) se satisfont de panneaux de petite taille montre bien que les grands panneaux sont inutiles : ils gâchent le paysage, et empêchent même de voir les autres panneaux ! Il faut donc les interdire, et normaliser les pré-enseignes à la taille des petits panneaux de mobilier urbain.
6) Les enseignes concernent les murs des bâtiments et les panneaux situés sur le territoire privé de l’entreprise. Dans ce domaine, ce n’est pas seulement la taille qui importe, mais aussi l’effet visuel : on constate une tendance à l’agressivité des couleurs. Les mesures annoncées par la municipalité nous semblent aller dans le bon sens.
7) L’ensemble de l’effet visuel des panneaux existants est résumé sur cette vidéo :
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