Après l’audition du 11 février dernier des grands élus de Provence Côte d’Azur par le ministre Jean-Louis Borloo sur le projet de construction de ligne à grande vitesse vers Nice, Maryse Joissains Masini écrit à Monsieur Yves Cousquer, secrétaire permanent chargé du dossier au Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable.
Parmi les arguments développés, nous avons noté « au-delà des questions techniques qui pourront se poser, ce tracé a ma préférence parce qu’il serait impensable que l’ « arc latin » appelé à relier Madrid à Rome laisse Marseille à l’écart. Ce serait sans doute une faute au regard de l’histoire et du rôle que la France veut jouer dans l’avenir de la Méditerranée ». Ou encore « la construction de cette LGV doit avoir pour but de réaliser un véritable schéma d’aménagement du territoire confortant Marseille dans son rôle moteur en méditerranée et pas seulement de relier Paris à Nice en un temps record car, si tel était le cas, il existe d’autres solutions ».
C’est bien là tout le fond du dossier depuis le débat public de 2005.
Communiqué de presse de Maryse Joissains Masini : elle demande le "transparence totale"