Notre ami Gilles Pipien a donné récemment une interview à radio dialogue, sur le thème de la métropole, voici les principaux aspects qui ont été abordés
Un rapport de la banque mondiale de 2009 montre que les territoires qui connaissaient un développement le plus rapide ont trois caractéristiques : une population importante, une capacité à abolir les distances (déplacements, communications), une gouvernance globale. Dans ces conditions les politiques publiques sont mieux maîtrisées.
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Aujourd’hui, les gens habitent à un endroit, travaillent à un autre malheureusement les systèmes mis en place pour faire vivre notre territoire ne marchent pas et nous perdons des emplois.
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Les principales entreprises de la région sont situées en dehors de Marseille et payent leurs impôts dans la commune où elles sont implantées, alors que de nombreux employés vivent à Marseille, qui supporte des charges sans bénéficier de ces rentrées fiscales.
Les communes qui bénéficient de ces rentrées fiscales ont une fiscalité faible, mais leurs habitants sont pénalisés par le coût élevé des logements, conséquence de inefficacité des politiques publiques menées dans ce domaine et les entreprises financent des services inefficaces (logements, transports).
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La mutualisation des dépenses dans le pays d’Aix a permis de financer des équipements importants qui ne pouvaient pas l’être par une seule commune (GTP, piscines etc.). Ce n’est la cas à Marseille qui a pourtant une culture vivante qui bénéficie à l’ensemble de la métropole.
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Il faut à la fois un niveau de décision à une certaine échelle et une proximité. Pour l’instant c’est l’État qui porte une visions globale au niveau de la métropole, les élus sont incapables de s’organiser. L’État leur offre cette opportunité à travers la Métropole.
[dewplayer:http://assos.venelles.net/2013/metrop5.MP3]Écouter Gilles Pipien, durée 1′ 55"
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[dewplayer:http://assos.venelles.net/2013/metro.mp3]Écouter l’émission, dialogue dans la cité durée 24′ 20"
5 réponses à “Encore la métropole …”
Excellent article, écoutez les extraits de l’intervention de Gilles Pipien, il est convaincant, ensuite vous ne douterez plus de l’intérêt de créer la métropole.
Et pourtant il me reste quelques craintes, tout n’est peut-être pas aussi beau et aussi simple, aussi efficace… j’aimerais lire ou écouter quelqu’un d’aussi talentueux m’expliquer les difficultés et les inconvénients de cette nouvelle structure.
Je pense que si la métropole arrive à se mettre en place, les débuts seront sans doute difficiles, comme l’ont été les débuts de la CPA.
Mais sur le long terme, je pense que c’est une opportunité à saisir pour notre territoire.
Bonjour,
Les débuts de la CPA en 1994 ne furent pas du tout difficiles après que nous ayons convaincu J-F Picheral, bien au contraire, les 6 communes fondatrices et leurs 1,5 salariés étaient sur un vrai bon nuage. Merci de corriger vos informations erronées.
Quant à la Métropole future, effectivement, même si « inéluctable » la marche sera longue et semée d’embûches, en priorité la précarité financière de la ville de Marseille pose problème et la TPU aussi !
Il faut définir de nouveaux critères communautaires, la marche forcée ne passera pas malgré tous les talents d’Eugène Caselli l’excellent Président de la CUM.
Pierre Morbelli
Cette situation reflète bien la gabegie française. Pourquoi n’est-il pas appliqué en france un système tel qu’il existe en Suisse. Dans ce pays, les entreprises sont astreintes à une sorte de taxe professionnelle par employés. Le produit de cette taxe est partagé en deux : 60% est versé à la commune où est implantée l’entreprise, et 40% aux communes ont sont domiciliés les différents employés. De nombreuses communes françaises limitrophes ont ainsi bénéficié de ces largesses. Les entreprises et les employés étant disséminés en des communes différentes, il se crée ainsi une sorte d’équilibre. C’est un système simple, où aucun organisme ne se sent lésé. Bien évidemment, ce sytème est trop subtil pour notre haute administration !
Je ne sais pas si c’est le lieu pour poster ce message, mais ce qui me choque c’est l’organisation aux frais du contribuable de manifestations de rue à caractères politiques. Il a souvent été répondu à des opposants qu’il suffisait d’avoir 50% des voix + 1 pour que la majorité fasse ce qu’elle veut. Donc les majorités municipales font ce qu’elles veulent de l’argent du contribuable et le gouvernement ayant aussi la majorité, fait ce qu’il veut.
Ce n’est pas tout à fait ma conception de la démocratie. Quant aux arguments sur les augmentations d’impôts liées à la création de la métropole, il aurait été bienvenu que l’exemple précède le discours en ce qui concerne notre fiscalité locale…