Que devient la LGV PACA ?


LGV

Le 13 septembre 2011 s’est tenue à Marseille (Station Alexandre) la première réunion publique relative à la concertation entre RFF et les associations citoyennes des Bouches du Rhône (dont de nombreux CIQ) sur le tracé de la LGV PACA.

Le projet : Il a changé d’ampleur : d’une liaison rapide Nice-Paris, il est devenu un « système ferroviaire » régional performant. La nouvelle ligne, nécessitée par l’encombrement de l’ancienne sur laquelle circule aussi bien des trains de marchandise, des trains régionaux et des trains internationaux, va permettre de déployer des services régionaux plus fréquents :
– 11 liaisons /h entre Aubagne et Marseille,
– 10 liaisons /h entre Marseille et Vitrolles-aéroport, et, pour ce qui nous intéresse :
– 8 liaisons /h entre Aix et Marseille

L’objectif est de doubler le nombre de voyageurs entre 2011 et 2023, et pratiquement de le tripler en 2040 (40 – 80 – 110 millions de personnes transportées).

Suite à la décision de 2009 de retenir le tracé sud « des métropoles », le tracé nord (par Venelles) n’est pas étudié par RFF. (Au grand dam des Aubagnais qui déclarent : Aix a gagné !)

Le calendrier :
– fin 2011 : travail en concertation pour définir un fuseau de 1 km de large et la localisation des gares ;
– début 2012 : approbation ministérielle
– 2012-2014 : études préalables (fuseau de 500m de large), pour obtenir la déclaration d’utilité publique
– 2015 : enquête d’utilité publique (18 mois)
– 2015-2018 : traitement des recours
– 2018 : début des travaux
– 2023 : mise en service de la LGV
– 2040 : fin des travaux du réseau régional

La méthode de travail en concertation :
– une charte de la concertation
– un garant de la concertation désigné par la Commission nationale du débat public (philippe.marzolf@debatpublic.fr)
– 4 comités thématiques :
Service & fonctionnalités
Environnement & développement durable
Gares
Entreprises ferroviaires

– 10 groupes de travail géographique (3 dans les BdR, dont Nord-Marseille qui inclut Aix)

Les réunions du groupe de travail Nord-Marseille sont annoncées sur le site www.lgvpaca.fr :
19 septembre ; 3 octobre ; 7 novembre ; 21 novembre ; de 14h à 18h ; au World Trade Center, 2 rue Henri Barbusse, Marseille.

Les caractéristiques fixées :

– La traversée de Marseille se fera en tunnel ; la gare Saint Charles sera complétée d’une gare souterraine, pour assurer les liaisons régionales.
A une question posée, la vitesse dans la traversée de Marseille ne devrait pas dépasser 200 km/h.

– Les tronçons Aix-TGV – Marseille ; Marseille-Aubagne ; Nice – frontière se feront par aménagement de la ligne existante.

– La traversée de Monaco se fera en souterrain.

– Deux nouvelles gares TGV : Est-Var (vers Le Muy), pour desservir Draguignan ; Ouest 06 (vers Le Cannet) pour desservir Cannes.

Les options des gares des métropoles :

– Pour Toulon se présentent 3 options: gare centrale ; gare à l’est (favorisant Hyères) ; gare à l’ouest favorisant la Seyne, Bandol, etc.

– Pour Nice, deux options: LGV s’arrêtant à l’aéroport, ou prolongée en tunnel jusqu’au centre.

– Pour Cannes : soit un prolongement de la LGV, soit une navette ferroviaire sur la ligne existante.

Les options des lignes :

– Toulon – Est-Var : en LGV ou ligne existante reprofilée.

– Tunnel sous Nice, ou ligne existante

Les différentes options sont réunies dans 4 scénarios présentés ci-dessous.

Les enjeux environnementaux :

– Vallée de l’Huveaune (Marseille-Aubagne) : très peuplée (villas, PME). Les Aubagnais espèrant toujours un tracé nord, ils ont été formellement démentis par le Chef de mission.

– Pays de Cuges : système karstique, avec un réseau souterrain traversant des massifs calcaires.

– Emprise sur les terres agricoles : en moyenne, 15 ha au km (soit une bande de 150 m de large).

L’enjeu économique :

8 trains par heure entre Marseille et Nice, pour une durée de trajet d’une heure, permettant un renforcement des liens entre les métropoles nationales, et internationales (l’arc Barcelone – Gênes représentant 30 millions d’habitants).

Voir les différents scénarios

Les intervenants :
Jean-Michel CHERRIER, RFF, Chef de mission LGV-PACA
Stéphane ROSSO, RFF, Chef de projet Territoire 13
Philippe MARZLOF, garant de la concertation désigné par la Commission nationale du débat public
Alain DESSAGNE, animateur


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