compte-rendu de l'assemblée générale 2002 du14 octobre 2002

RAPPORT D'ACTIVITE

 L'activité du CIQ a porté sur quatre opérations dont une principale qui a été dictée par l'urgence et a concernée la sécurisation du passage à niveau. Ces quatre opérations sont :

1. La sécurisation du passage à niveau
2. Les aménagements du rond point de la gare
3. La station d'épuration de la Touloubre
4. Les panneaux publicitaires

 I – LA SECURISATION DU PASSAGE A NIVEAU

Le 2 juillet 2001, au cours d'un entretien avec Monsieur le Maire, le CIQ découvre les conditions d'ouverture en décembre 2001 de la halte SNCF de Venelles. Devant l'insuffisance voire même l'absence de mesures sécuritaires, nous prévenons Monsieur le Maire de notre inquiétude. Nous en avertissons immédiatement Monsieur le Préfet, les représentants de la Région, de la CAPA, de la SNCF, de RFF et de la DDE. Nous alertons par tract les habitants de la commune. Nous demandons la concertation.

Le 30 juillet 2001 Monsieur le Maire obtient du Préfet et de la Région le report de l'ouverture de la halte et demande la suppression du passage à niveau. Nous soutenons cette action.

Le 22 octobre 2001 l'inévitable se produit. Un accident dramatique survient : un véhicule, gêné par une automobile qui attend pour tourner à gauche sur le CD 63, se trouve immobilisé sur la voie ferrée et est percuté par un TER en provenance de Pertuis. Les navettes Pertuis/Meyrargues/Aix et retour ont commencé depuis septembre ! La conductrice est tuée et le passager est grièvement blessé.

Le 29 octobre 2001, Monsieur le Préfet de Région lance la concertation pour l'étude des mesures sécuritaires. Trois réunions publiques ont lieu en présence des associations : les 15 novembre 2001, 7 février et 20 juin 2002. Des mesures à court, moyen et long terme sont décidées :

• A court terme, c'est-à-dire fin février/mars 2002, cinq aménagements doivent être réalisés : une place de dégagement pour les véhicules qui pourraient se trouver bloqués sur le passage à niveau, le retrait du butoir en béton, le recul des panneaux publicitaires (en attendant leur retrait définitif nous l'espérons !), la suppression du stationnement "sauvage" le long de la RN 96 et la création d'une sur-largeur au droit du passage à niveau.
• A moyen terme, 1er semestre 2002, un îlot séparateur doit être conçu avec un dispositif bas qui empêchera le franchissement de la RN 96 du Rond Point de la Gare au passage à niveau et du passage à niveau à un giratoire provisoire supprimant ainsi les deux tournes à gauche (vers le CD 63 et l'allée des Platanes). Des trottoirs et passages piétonniers doivent être étudiés. Des feux à éclats et un damier en peinture blanche sont prévus pour visualiser le passage à niveau. La départementale 63 doit être déplacée par le Conseil Général vers l'Allée des Platanes.
• A long terme : La suppression du passage à niveau doit faire l'objet d'études. Il semble, à priori, que le passage en souterrain de la RN 96 soit techniquement plus réalisable que celui de l'enfouissement de la voie ferrée. La solution technique doit être connue fin 2002 ce qui permettra son inscription à la prochaine révision du contrat de plan Etat/Région en mars 2003. Les travaux ne sont pas envisageables avant 2006.

Les travaux à court et moyen terme sont en partie réalisés en juin et juillet 2002. Le CIQ déplore que la sécurisation ne soit pas encore établie à ce jour puisque les limitations du stationnement au-delà de 20 mètres de part et d'autre du passage à niveau ne sont pas effectives soit parce que des automobilistes ou camions ne respectent pas l'interdiction (cf. en direction d'Aix), soit parce que les emplacements ne sont pas encore matérialisés (en face du Sébastien). Rappelons que ces limitations sont destinées à permettre le dégagement de tout véhicule qui se trouverait bloqué sur la voie ferrée au moment de la fermeture des barrières. Mais le CIQ considère aussi inacceptable que l'on substitue une dangerosité routière à une dangerosité ferroviaire en ne dégageant pas l'espace nécessaire au passage des piétons, poussettes d'enfants et cyclistes de part et d'autre des dispositifs installés provisoirement par la DDE. Il a exprimé ce vœu à chaque réunion publique et a écrit de nouveau à Monsieur le Maire le 16 septembre.

II – LE ROND POINT DE LA GARE

Le CIQ déplore que les installations des commerces autour de ce rond point n'aient pas fait l'objet d'une réflexion d'ensemble. L'urbanisation s'y est faite au coup par coup sans tenir compte des flux supplémentaires de véhicules qu'elle engendrerait, sans réalisation de trottoirs, de passages piétonniers et de parkings supplémentaires. Les entrées/sorties multiples autour du rond point en font un secteur dangereux. La signalisation n'est pas adaptée. De nombreux contacts ont eu lieu avec Monsieur l'Adjoint aux Travaux qui nous promet un règlement prochain de ces problèmes ! A l'heure d'aujourd'hui, nous constatons qu'ils ne sont pas réglés.

Le CIQ est néanmoins inquiet pour l'avenir car on nous annonce l'aménagement de la RN 96 des Logissons à la Coopérative vinicole dans cinq ans seulement !

III – LA STATION D'EPURATION DE LA TOULOUBRE

A la demande des habitants voisins de la station de la Touloubre qui se plaignaient d'odeurs nauséabondes le CIQ a rencontré le responsable de la REVE qui a fait part de la mise en place de deux dispositifs

•  la signature de conventions spéciales avec les industriels pour un meilleur déversement des eaux usées ;
•  l'installation d'un matériel de contrôle pour prévenir tout déséquilibre dans le traitement des eaux usées.

 Les problèmes d'odeurs ont donc été réglés.

Il reste que les deux stations de Venelles (rue Eugène Bertrand et rue de la Touloubre) arrivent à saturation. La station nord, prévue pour 1000 habitants, est saturée, la station sud prévue pour 8000 habitants reçoit les effluents de 7500 habitants depuis les aménagements du Coteau sud et ne dispose donc que d'une marge de 500 habitants. Dans deux petites années, Venelles connaîtra des problèmes sérieux si une décision d'extension ou de construction d'une nouvelle station n'est pas prise.

IV – LES PANNEAUX PUBLICITAIRES

 

="justify">C'est un problème récurrent à Venelles. Les commerçants et industriels de la zone considèrent qu'ils représentent une garantie de localisation pour leurs activités. Le CIQ a néanmoins fait remarquer que de nombreux panneaux de publicistes ne concernent pas des commerces sis à Venelles et que les panneaux situés de part et d'autre du passage à niveau sont en infraction avec le décret n° 76-148 du 11 février 1976 qui interdit les enseignes de nature à solliciter l'attention des usagers des voies publiques dans des conditions dangereuses pour la sécurité routière. Il a contacté Monsieur le Maire à ce sujet en rappelant qu'il est possible de mettre en demeure par voie d'huissier les propriétaires desdits panneaux. Nous avons remarqué le retrait du panneau de la municipalité réclamant la suppression du passage à niveau mais pas des autres.

RAPPORT FINANCIER

Le CIQ repose exclusivement sur le bénévolat. Ses seules ressources sont les cotisations de ses adhérents. Il en est fier car c'est une garantie d'indépendance.

• En 2001 la cotisation avait été fixée à 7,62 € (50 anciens francs). Les comptes s'établissaient comme suit :

RECETTE

COTISATIONS DES ADHERENTS

2.270,00 Frs

DEPENSES

Parution au Journal Officiel	235,00 Frs
Photocopies	572,70 Frs
Affranchissements de courriers	76,50 Frs
Frais de distribution tracts et journal	680,85 Frs
TOTAL DES DEPENSES	1.565,05 Frs

SOIT UN SOLDE DE BANQUE DE

704,95 Frs

• En 2002 la cotisation a été portée à 10 euros et au jour de l'assemblée générale les comptes apparaissent comme suit :

RECETTE

REPRISE DU SOLDE AU 31 DECEMBRE 2001	704,95 Frs	107,47  €
Cotisations 2002	2.848,82 Frs	434,30 €
TOTAL DES RECETTES	3.553,77 Frs	541,77 €

DEPENSES

Affranchissements de courriers	120,70 Frs	18,40 €
Frais de distribution	295,18 Frs	45,00 €
TOTAL DES DEPENSES	415,88 Frs	63,40 €

SOIT UN SOLDE DE BANQUE DE

3.137.90 Frs

541,77 €